Un cœur
encombré
Le sacrement de réconciliation
Parmi les Juifs qui se pressaient au bord du Jourdain, il semble qu’il y ait eu deux catégories de fidèles. Les uns, gens très ordinaires, sans doute, venaient confesser leurs péchés pour se préparer à la visite de Celui que tout Israël attendait. On les devine sortant des eaux du Jourdain, résolus à produire le fruit qui exprimera leur conversion. Les autres, Pharisiens et Sadducéens, autrement dit des notables comme dit Matthieu, venaient accomplir le rite avec un cœur encombré de leurs fausses sécurités de gens en règle : nous avons Abraham pour Père ! Et Jean n’a pas de paroles assez dures pour stigmatiser un orgueil qui fait obstacle au don de Dieu.
Chacun de nous, selon le jour et l’heure, peut avoir les deux attitudes. Nous avons nos heures de pharisaïsmes. Nous avons aussi nos heures de réelle humilité : « Seigneur, prends pitié du pécheur que je suis ». Il est bien pour nous l’appel du Baptiste à la conversion !
Se convertir signifie se retourner, changer de mentalité, convertissez-vous, nous rappelle le Baptiste, débarrassez-vous de tout ce qui vous retient de faire totale confiance au Christ et de mettre en Lui votre espérance. L’Enfant dont nous célébrerons la venue dans deux semaines veut nous rencontrer dans notre vie quotidienne. Il vient chez nous, il veut demeurer parmi nous, faisons-lui une place. En vérité, il nous accueille bien plus que nous ne l’accueillons ; il nous convertit bien plus que nous nous convertissons.
(Radio Vatican – méditation pour le deuxième dimanche de l’Avent, extrait.)

Seigneur tout-puissant et miséricordieux, ne laisse pas le souci de nos tâches présentes entraver notre marche à la
rencontre de ton Fils ; mais éveille en nous cette intelligence du cœur qui nous prépare à l'accueillir et nous fait entrer dans sa propre vie.

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