Carême - Le temps long du Carême

Le temps long du Carême

Je ne sais ce qu’il en est pour vous, mais ma première réaction est une sorte d’appréhension. Une sorte de mauvaise compréhension enfouie au plus profond de moi et qui remonte. Cela vient de ma culture, de ce que j’ai appris ou retenu de mon enfance, des clichés véhiculés dans la foi de tout un chacun, sans doute. Le carême temps de pénitence, temps de privations, temps sombre, temps long, rude. Mais est-ce bien cela ?

J’ose croire que non puisque saint Benoît dit : « Il est clair qu’un moine doit, en tout temps, garder l’observance du carême ». Or le projet monastique n’est pas de brimer les personnes, de les faire souffrir à plaisir. Mais il ajoute « …ne va pas, troublé de frayeur, abandonner sur le champ le chemin du salut dont les débuts sont forcément malaisés ».

A mesure qu’on progresse dans la foi, le cœur se dilate, et c’est avec une indicible douceur d’amour que l’on court dans la voie des commandements de Dieu.

Ceci peut nous indiquer le sens de la part de rigueur du Carême.

D’après un texte de sœur Marie-Paule

 

 Seigneur, il est long le chemin qui mène à Toi,

Donne-moi la force de tenir jusqu'au bout,

Donne-moi l'eau avec laquelle

Je n'aurai plus jamais soif

Pour traverser le désert de ma vie.

Vous pouvez laisser un commentaire

                    ci-dessous


Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    Jean-Louis (mardi, 13 mars 2018 12:43)

    Si nous avions une foi constante en l'amour de Dieu, cette foi illuminerait nos jours, même les jours de carême où la grisaille et la pluie risquent de nous déprimer. Mais comme nous sommes tentés de croire que Dieu nous aime en proportion de nos perfections, alors nous avons peur de ne pas être assez bons et de ne pas toucher la récompense! Soyons comme les petits enfants qui savent que leur maman les aime toujours, tels qu'ils sont, quoi qu'ils fassent.